PHOTOS UTMB 2012

Grand Raid Godfroid 2012

 

7 jours seulement après l’Utmb, je décide comme en 2011 de suivre Claire sur le Grand Raid Godfroid Vtt (parcours du 72 km).  Mon objectif est de finir en dessous des 4h00 (+- 4h20 en 2011). Cela risque d’être difficile, vu le manque de récup dû à la proximité de l’Utmb .


Dès le départ, je pousse  pour sortir du groupe afin d’éviter de devoir slalomer lors des 1ère difficultés.  Durant les 1er km, j’aperçois Claire derrière à +- 500 mètres. 
Durant les 50 premiers km, je tourne fort,  pas de problème, puis vers le 50ème,je commence à réellement fatiguer, mes jambes ne me suivent
plus,  le mental est là, mais mon corps crie ses limites et le manque de récup de l’Utmb se fait de + en + sentir.  Claire me rattrape, je vais la suivre jusqu'au dernier ravito et puis vers le 65ème   km,  elle augmente le rythme et je la laisse partir devant.
 
  
 
Objectif atteint, je finis en 3h56 à la 117ème position au Scratch.  Claire termine 5ème dame en 3h55 à seulement 3 minutes de la 3ème.
 
Un podium n’est plus loin, peut-être en 2013 ?

"Best of  photos disponible en cliquant ici"

UTMB 2012


Après mes 38h en 2009, un arrêt de la course en 2010, et une impasse en 2011 afin de participer au Grand Raid des Pyrénées, me voilà de retour à Chamonix sur l’Utmb.   Cette année je voudrais passer sous la barre des 33 heures, vu le parcours assez roulant et mon résultat en 2011 au Grp et en mai 2012 sur la Maxirace à Annecy, cela me semble tout a fait réalisable.

Arrivé 2 jours avant le départ, je retrouve Fred Bernard  et Didier Ambroise(inscrit sut la Tds), ainsi que quelques membres du club Trévires. 

Jeudi matin, départ de la Tds de Courmayeur pour un parcours de +- 112 km (7000 D+) qui doit rejoindre Chamonix par divers difficultés dont le Col de la Youlaz (2661m), le Col du Petit Saint-Bernard (2188m),le  Passeur de Pralognan (2567m), le Col de la Gitte (2322m), le Col du Tricot (2120m) …….

Le temps est très pluvieux, la température chute et les prévisions sont de plus en plus pessimistes.  La Tds vient de partir sous la pluie et le vent.  On doute de plus en plus des conditions climatiques concernant l’Utmb.  Un sms de l’organisation nous informe des T° possibles à -10° au dessus de 2000 mètres, 4 couches vestimentaires sont obligatoires.    Pas très réjouissant …………

Vendredi a 2h53 du matin, Fred passe le ligne à Chamonix en 19h52 à la 50ème position sur +- 1200 participants.  Tout le long de l’ultra, le temps fut catastrophique, et rien ne semble devoir s’améliorer dans les heures qui suivent.

Vendredi vers 13h00, la mauvaise annonce tombe par sms :

Ø  Départ UTMB et Nuit de vendredi à samedi : brouillards, pluie (10/12 litres d’eau au m²) neige faible dès 1700 m (2 à 5 cm) mais 5/10 cm à 2/2500 m, -1° à 2500 m et vent du nord-est à 50 km/h, ce qui donne sensation de -5/-10°.Conditions météo trop difficiles sur Col du Bonhomme Col de la Seigne et Grand Col Ferret.L’UTMB® partira vers 19:00 sur un parcours de repli qui passera uniquement en France. La première partie du parcours de l’UTMB® reste inchangée jusqu’à La Balme puis reviendra aux Contamines puis aux Houches par un chemin différent. Il longera ensuite toute la vallée de Chamonix et peu avant le Col des Montets rejoindra le parcours de la CCC® pour rentrer à Chamonix par Argentiere."
 
 
 
 

Tout change, il faut revoir son parcours, son assistance, les ravitos, ……., en quelques heures il faut s’adapter à un nouveau parcours en plus de conditions climatiques qui seront vraiment difficiles et épuisantes.  Le nouveau tracé fera en fin de compte 110 km avec 5800 de D+.  De nouveau, après 2010, l’histoire se répète, et malgré ses 10 ans d’expérience, un budget colossal, l’organisation semble un peu perdue.  Une seule question se pose, pourquoi ne pas avoir postposé de 10 ou 12 heures le départ (comme prévu au règlement du Cristalp en Suisse), car dès samedi matin les conditions climatiques étaient nettement plus favorables pour les jours suivants.

Vendredi 19h00, le départ est donné pour les 2400 traileurs présents.  Comme prévu,  cela part très vite, et li faut déjà  donner beaucoup pour pouvoir rester dans les 300 premiers .  Arrivés aux Houches (+- 9km), la vitesse moyenne se situe à +- 13 km/h, et c’est seulement maintenant que les difficultés vont commencer.  Depuis  ½ heure, il pleut et plus on monte plus cela tombe.  Dans le noir, la pluie puis la grêle, la boue, le froid, rend  notre progression difficile, et on se dit que les prochains 100 km vont être coriaces et fort exigeants.   Je passe le sommet du Delevret en 1h37 en 236ème position.  J’entame la descente sur Saint Gervais, le sol est glissant, et les appuis dans le noir sont difficiles et approximatifs.  Ayant souffert de grosses douleurs au genou courant juillet et début août, j’appréhende cette descente technique, ce sera un 1er test (passe ou casse ?).  Et cela « passe », j’arrive à Saint Gervais en 2h25 en 282éme position, et oui la descente n’est pas mon fort (+- 50 places perdues).  Claire et Fred sont là pour m’encourager.  Je repars vite direction  Les Contamines, la pluie tombe de + en + fort,  malgré la Gore-tex, je suis trempé de la tête au pieds. 

Après 3h49, je rejoins Les Contamines (+- 31 km), ravito assez rapide, et me voila reparti vers La Balme, le point culminant de l’ultra à +- 2000 m. Vers 1800m, c’est la neige qui tombe et la t° avec, il fait froid, et nous progressons tant bien que mal dans plusieurs cm de neige, et avec une visibilité fort réduite.  Enfin après 5h21 d’effort, je passe le pointage de La Balme en 323ème position.  Il reste encore +- 1 km d’ascension, et après c’est de la descente pour un retour sur le ravito des Contamines.  Arrivé au sommet, plus de balises, des traileurs en train de courir un peu partout à la recherche d’une balise.  Nous sommes plusieurs a rebroussé chemin et pour finir au loin des traileurs ont trouvé le chemin.  Nous devons alors effectuer une traversée d’une étendue enneigée, et plusieurs fois,, on s’enfonce de +-20 cm, le terrain en pente est parsemé de petits cours d’eau, et de marécages, mes pieds sont trempés et gelés…..

Samedi 2h42 du matin, je suis de retour au ravito des Contamines, j’en profite pour me poser 15 minutes et pour manger.  Claire et Fred sont toujours là malgré le froid et la pluie. 

Maintenant ce sera une longue et difficile progression vers Belle Vue (autre point Haut du parcours), toujours sous la pluie, la grêle et le vent.  Les pieds sont constamment dans la boue, les appuis glissent dans tout les sens, et je ne compte plus les chutes.  Au petit matin après 11h10 de course, j’arrive au ravito des Houches.   Il drache comme jamais, j’en profite quand même avec l’aide de Claire pour me changer complètement.  Complètement sec, je repars dans la pluie avec encore plus de motivation.  Les 30 prochains km jusqu’à  Argentière seront une suite de grosses montées et de descentes techniques sur un parcours fort cassant et toujours avec la pluie au dessus et la boue en dessous !  C’est ici que physiquement et mentalement,  je vais pendant +- 1 heure craquer et me faire dépasser par +- une centaine de traileurs avant d’arriver à Argentière après 16h17 de course (position 443)


Après avoir été remotivé par Claire et un bon ravito, je me sens « reboosté », et sur les 13 derniers km roulant, je vais reprendre 44 places pour arriver à Chamonix vers 12h30 et enfin sous le soleil  en 17h33  399ème.  La pluie a enfin cessé depuis +- 2 heures et il fait même chaud sous un soleil lumineux.  Quelle dommage car en une nuit comme prévu le temps s’est complètement inversé, et oui c’est cela aussi la montagne, c’est elle qui décide ………………….


Quand je pense que début juillet je ne savais plus descendre les escaliers, et que je n’ai pas pu courir pendant +- 6 semaines probablement du à un pincement du cartilage, je suis assez satisfait de mon résultat.  Dommage qu’il n’y avait pas une trentaine de km en plus car je me sentais de mieux en mieux sur la fin.  J’ai toujours l’impression que plus c’est long, mieux je finis …..

Félicitation encore à Fred Bernard, et à Didier Ambroise pour leurs superbes résultats sur la course (TDS)  la plus difficile cette année à Chamonix :

Ø  Fred : 50ème/1200 en 19h52

Ø  Didier : 470ème/1200  en 29h26

GRAND RAID CRISTALP 2012

 


Le 17 aout 2012, nous sommes en Suisse à Nendaz, Claire va prendre dès demain 6h30 du matin le départ du Grand Raid Cristalp, un raid Vtt de 93 km avec +- 4000 de dénivelé.  Après 8 mois de préparation, c’est la 1ère grande expérience pour Claire sur une distance si grande en montagne.

Terrible montée du Pas de Lona a 2800 mètres


Elle terminera en 9h22.


Bientôt son récit disponible sur cette page.

RECO UTMB JUIN 2012




Le dernier week end de juin 2012,  me voilà pour 2.5 jours de reco de l’Utmb avec Gregory.  Un peu d’entrainement montagne en vue de mon objectif fin Août, faire  l’Utmb en  +- 32h00. (38h30 en 2009).

 Jeudi 28 juin 2012 : Notre dame de la Gorge - Courmayeur

Logement Courmayeur : http://www.hotel-rey-courmayeur.com/fr/ 

Cette étape magnifique est la plus longue du séjour. Nous traversons des paysages grandioses et sauvages, l’occasion de franchir les célèbres cols du bonhomme, de la Seigne puis de Checrouit avant de redescendre vers Courmayeur, ville étape de cette journée physique. Repos bien mérité .
  • 8-9h de rando
  • Dénivelé + : 2850 m
  • Dénivelé - : 2810 m
  • Type d'hébergement : à l'hôtel
  • Distance Parcourue : 46 km
Vendredi 29 juin 2012 : Courmayeur - Champex

Lors de cette 2ème journée, nous rejoignons la partie suisse du tour du Mont Blanc. Rapidement, nous quittons le bitume de Courmayeur pour nous élancer sur les sentiers montagneux et admirer "l’autre côté du Mont Blanc". Les Grandes Jorasses et l’Aiguille de Triolet, trônent fièrement au dessus de nos têtes. Nous atteignons les prairies verdoyantes de la Fouly après avoir réalisé l’ascension vers le Grand Col Ferret. Une longue descente à travers les alpages nous conduit à Praz de Fort. Un dernier effort et nous voilà à Champex, magnifique petit village situé au pied d’un lac de montagne.

  • 8-10h de Rando
  • Dénivelé + : 2550 m
  • Dénivelé - : 2250 m
  • Type d'hébergement : en gîte
  • Distance Parcourue : 45 km  

Samedi 30 juin 2012 : Champex - Trient 

Suite à de grosses douleurs à mon genou gauche, nous déciderons d’écourter notre périples et de rejoindre Trient par le nouveau chemin du Col de Bovine.  Catogne et la Tête au vent sera pour une autre fois
  • Dénivelé + : 768 m
  • Dénivelé - : 900 m
  • Distance Parcourue : 15 km

LA MAXIRACE D'ANNECY 2012


Trail MaXi-Race le 5mn 2012 par maxi-race  

L'ultra d'Annecy, le tour du lac par les montagnes et les crêtes : 92 km 5400 D+ pour Fred et moi même et le trail découverte (dernière partie de l'ultra, la plus technique) 15 km 1050 D+ pour Claire.
 
La Maxyrace restera probablement comme l'un des trails le plus technique, et le plus exigeant. Au départ 85km annoncés, puis pour des raisons climatiques, allongé à 88 km, mais nous en ferons pour finir 92 au total avec seulement 3 ravitos et des distances intermédiaires annoncées entre les ravitos complètements erronées, mais cela fait aussi partie de l'ultra, savoir s'adapter constamment.

 Lever à 1h30 du matin pour un départ à 3h00, c’est vraiment très dur.  Après le déjeuner un peu forcé,  Fred et moi même, on se rend sur  la zone de départ.  L’ambiance semble un peu irréelle, nous nous faisons accoster par des fêtard qui rentrent de boîte de nuit, et nous  regardent complètement ébahis.  Non, ce n’est pas un bal masqué, un gars un peu bourré va même nous demandé si on part pour un triathlon, je lui répond : « allez mon gars, au dodo car le réveil sera difficile … ».

3h10,  nous démarrons avec +- 1100 autres traileurs pour cet ultra de +- 92 km et 5400 D+, qui fera entièrement le tour du lac d’Annecy par les montagnes.  Les premiers km se font à travers la ville d’Annecy, pour rejoindre assez vite la 1ère difficulté du jour, le sommet du Semnoz.  Fred et moi resterons ensembles jusqu’au 15ème km puis le voyant nettement plus en forme que moi ce jour, je n’essayerai pas de le suivre.  Les difficulté s’enchainent, les montées et les descentes sont longues et très techniques, car nous redescendons vers le lac (altitude +- 400 m) pour chaque fois remonter ensuite vers les sommets (altitude entre 1400 et 1700m). Les ravitos (seulement 3) sont fort distancés, entre le 2 et le 3, annoncé préalablement 28 km, il y en aura +- 34 !!!!!!!!!!!, et ce sera la partie la plus chaude sous le soleil, sans réel point d’eau possible.  Beaucoup vont souffrir de déshydratation à ce moment là.

Après une dernière descente vraiment technique voir même dangereuse à effectuer  après + de 85 km de course, je rejoindrai l’arrivée en 15h00 avec une moyenne de progression de +- 6.5 km/h.  Je me classe 148ème.  Vu la longueur et la difficulté du parcours, les organisateurs devront dans un 1er temps augmenter la barrières horaire (fixée a 17h00 au départ)  de 3  heures, car sinon il n’y aurait eu que +- 250 « finishers » dans les temps.  En fin de soirée, ils vont même  écourter le parcours et supprimer la dernière difficulté afin que tous ceux ayant passé l'avant dernière barrière horaire (au ravito 3, 15 km avant l'arrivée)  puissent rentrer sain et sauf avant la nuit.

Bon à savoir :

 Pour les amateurs de Vtt, ils prévoient aussi en 2014 un tour adapté au vtt le même week end.

  • Fred      :  46 ème/ 1100  en 13h12'
  • Claire    : 13ème dames /140 scratch 65ème/300 en 2h23'
  • Denis     : 148 ème/1100  en 15h01'


LES CIMES DE WAIMES VTT

Afin de varier mon entraînement pour Annecy, et pouvoir faire du long sans l'impact traumatique de la course à pieds, ce 17 mai, j'accompagne Claire sur le Chrono des Cimes de Waimes pour le 65 km et +- 1400 m de dénivelé positif, dont la fameuse montée de la piste de ski  d'Ovifat. 




Nous sommes plus de 2000 vtt sur les trois distances  (45-65-85), à savoir que le circuit est commun pour tous, chaques distances faisant des portions du 85 km.

Dès le départ.le rythme est donné par Claire.  Je vais la suivre les 1er 15 km puis dès les passages techniques, Claire plus à l'aise que moi me distancera peu à peu, et je ne la verrai plus avant l'arrivée. Je suis là pour faire du long, et surtout ne pas tomber et me blesser, les passages techniques sont nombreux et à chaque fois je mets le pied à terre (comme beaucoup d'autres), il me semble que parfois je vais plus vite en courant , mon vélo sur l'épaule.........  Je m'arrête à chaque ravito (tarte au riz), enfin je sais avaler qqch de solide (voir post bouillon et nobressart), je prends du plaisir à en dépasser plusieurs surtout en côtes, et notamment  lors de la montée de la piste de Ski d'Ovifat.  Je me sens beaucoup plus fort en montée que en descente !  Je termine en 4h28' 252ème sur 607 partants.  Pas si mal pour un trailer !

A noter la superbe performance de Claire qui termine en  4h13' 8ème dame et 203ème au scratch sur 607 partants.

Reportage 2012  : Televesdre

BOUILLONANTE 2012

Nous voici le 21 avril 2012, ce sera ma 4ème participation à la Bouillonante, et jamais je n'ai été capable de réaliser un bon résultat.  A chaque fois j'étais soit malade, soit fatigué, ou blessé....  Cette fois ci, je viens pour faire un bon temps, je me mets la pression pour un objectif de moins de 6h00 pour le 54 km avec +-2100 D+. 

Dès le départ, Fred et moi même nous poussons un peu afin de pouvoir nous dégager de la masse dès la 1ère bosse après le camping.   L'allure est bonne, nous évoluons à une moyenne de +- 11km/h.  Chacun à notre tour, nous donnons le rythme.  Je retrouve mes sensations et nous passons assez facilement les crêtes de Frahan.



Après 1h04', nous arrivons à Frahan au 1er Ravito, et là, les problèmes vont commencer, je n'arrive pas à m'alimenter.  Je repars juste derrière Fred, et j'essaye en vain d'avaler quelque chose, mais rien ne passe.  Fred  s'éloigne peu à peu, et dans la côte vers le point de vue, je commence à fatiguer, et je ressens les mêmes symptômes qu'à Nobressart.  Je ralentis mon rythme, le terrain est difficile, fort boueux, très glissant.  Dans la descente vers les échelles, je tombe et je me fais mal à la hanche, ce qui n'arrange rien.  Mon mental me quitte au fur et à mesure que les km passent.  Je n'arriverai pas à avaler une seule chose  de solide  sur toute la durée du trail.  Dans la descente final sur Bouillon, mes forces reviennent un peu ce qui me permet de reprendre quelques places, mais de toute façon, je suis loin de mon objectif, car je termine en 6h30' à la 65 ème place.  Je suis assez déçu, Bouillon ne semble décidément pas fait pour moi.

Mais le trail, c'est aussi cela, savoir accepter ses petits échecs et surtout  savoir en tirer des expériences et pouvoir avec du recul analyser ce qui ne fonctionne pas.  Je déciderai donc de couper pendant 10 jours et de revoir ma façon de m'entraîner. Je vais surtout essayer de retrouver le plaisir de courir, et de me reforger un mental qui m'a tant manquer à Nobressart et Bouillon.  L'ultra d'Annecy (92km 5400D+) est dans 5 semaines, et là vu la difficulté et la distance, il faut que le mental soit revenu, sinon c'est tout droit dans le mur !!!!!!!!!


Elchertoise 2012

Après le Grand Raid des Pyrénées et l'Ultra Tour de Liège en octobre 2011, j'ai fait une coupure de     +ou- 3 mois.  Ce samedi je décide de reprendre le trail avec celui de Nobressart.  Je ne me sens toujours pas très en forme,  car depuis deux semaines, je souffre à nouveau de gros problèmes intestinaux.  Je m'inscris sur le 33 km me disant qu'un effort de moins de 3h00 devrait pouvoir passer.

Comme à mon habitude, dès le départ, je pousse un peu dans les tours, et ce pour ne pas être bloqué dans la 1ère montée.  J'emboîte le pas à Arnaud Salmon et nous bouclons la 1ère moitié assez vite, avec une moyenne de +- 13km/heure.  Je passe le 1er ravito au Pont d'Oie en 3ème position juste derrière Arnaud à +- 1'.  Puis soudain, mes douleurs au pubis recommencent et je me sens de plus en plus éprouvé, je ralentis en espérant pouvoir gérer ce passage, mais rien ne va plus, le moteur semble cassé .....!!!!!  Après le Bmx, je me fait dépasser par d'autres Trailers, dont Joël.  J'essaye d'accrocher au rythme, mais mentalement je n'y suis plus, je n'ai plus envie, j'ai mal au ventre, mal aux jambes, je lâche prise et décide de finir à mon rythme sans forcer et sans me faire plus mal.  Je termine ce trail dans la douleur en 2h43 àl a 8ème place.  Pour la 1ère fois le physique n'y était pas mais le mental était lui aussi absent, j'espère que Bouillon dans un mois se passera mieux..... A voir !