PHOTOS UTMB 2012

Ultra Trail Mont Blanc 2009



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Beaucoup d'entre vous m'ont souvent demandé pourquoi et comment se préparer à une telle épreuve ?
















Un petit aperçu historique qui vous aidera à mieux comprendre mon parcours.

Pendant une dizaine d'années, j'ai pratiqué le Volley ball en compétition (Prov 1), sans jamais trop m'attarder sur les sports d'endurance. Vers 31 ans, pour différentes raisons, j'ai arrêté le sport, et ce pendant près de 5 à 6 ans. De 73 kg, j'étais passé à 88 kg. En 2004, Claire et moi-même nous nous promenions en montagne dans la Chartreuse. Ce jour là, nous avons croisé le parcours de Traileurs qui participaient au Trail des Grands Ducs (70 km 4000 D+). Nous étions éblouis de voir ces "fous pédestres" parcourir en courant une distance pareil avec plusieurs cols à gravir. Depuis quelques mois, je m'étais remis à courir péniblement de petites distances, car l'envie de courir était de plus en plus présente. Deux mois après, je tombe sur une émission de Stade 2 consacrée à l'utmb 2004, et là c'est le déclic, je me rappelle avoir dit à Claire :" un jour je serais au départ et je le finirais", Claire a juste sourit. Depuis ce moment, cette idée est restée accrochée dans ma tête, et je me suis remis à m'entraîner petit à petit pour pouvoir chaque jour me rapprocher de mon rêve. Les débuts furent très dures, les kilos n'aidant pas, mais à force de volonté, chaque jour semblait un peu plus facile. Mon 1er trail (50km) fut les Caracoles à Namur en Avril 2005 (voir archives Blog), et depuis je n'ai plus arrêté, au point qu'aujourd'hui, comme la majorité de Traileurs, la course nature et tout ce que cela englobe (paysage, dépassement de soi même, respect des autres et de la nature, ...) fait partie de ma vie et est absolument nécessaire pour mon équilibre.

Vendredi 28 Août 9.00 du matin, le soleil sera de la partie. Depuis 2 semaines, j'ai des difficultés à dormir, le stress probablement. Ces derniers jours m'ont semblés si longs, trop longs. Mais aujourd'hui, c'est le jour que l'on attend tous depuis plus d'un an. Ce jour qui représente tant de sacrifices personnels, familiaux, (car dans ce sport, la famille est une des clés de la réussite), tant d'entraînements, depuis novembre 2008, c'est :

  • 2400 km parcourus à pieds
  • 50 000 mètres de dénivelé positif
  • 5 trails comme base d'entraînement
  • le championnat du monde des Trails à Serre Chevalier avec une 174ème place sur 900
  • 1 mois d'arrêt suite à une douleur du ménisque au genou droit
  • 800 km en Vtt
  • mise en oeuvre du parrainage pour l'association "Un Autre Regard" (visites des commerçants, sollicitations des connaissances, publicité dans les journaux pour faire connaître l'association, .....)
  • des moments de doute, de stress, de saturation, mais un passage nécessaire pour forger son mental et apprécier à sa juste valeur les nombreux instants de plaisir.
    Alors, vous comprenez pourquoi ce jour est si attendu, et si important. Impossible de dormir pendant la journée. Après plusieurs vérifications de mon sac et du matériel de survie obligatoire, nous quittons l'hôtel, pour rejoindre le départ fixé à 18h30. Que de monde déjà présent, je m'assieds avec les autres, il est 17h30. Claire est derrière les barrières, elle prend quelques photos, et je la regarde en souriant et en pensant : "voilà 5 ans plus tard, je suis là comme je l'avais dit, une 1ère partie du rêve accomplie, la seconde (être finisher) risque d'être beaucoup plus éprouvante". Étonnant, les angoisses, le stress, et les doutes, semblent être restés dans la valise à l'hôtel, tant mieux, je me sens enfin libre et confiant pour vivre pleinement ce moment tant espéré (la tête et le coeur remplis d'intenses émotions)












    Vendredi 18h30, Grand départ, je commence à courir doucement, toutes les rues de Chamonix sont bondées de monde, c'est tellement impressionnant que j'enchaîne les 1er Km avec une allure beaucoup trop rapide. En moins de 1 heure, on voit déjà le village "Les Houches", et du monde qui crie, applaudit, encourage, je me sens porté. Cette sensation sera vite terminée car nous voilà déjà au pied du 1er col "La Charme " (1799 mètres altitude, 780 mètres D+ en 7 km). Pour moi la 1ère montée est toujours difficile (question d'habitude je pense). Marche rapide en montée, et course dans la descente vers St Gervais.
























    Vendredi 21 h 10 Saint Gervais (21 km), de nouveau une foule de gens qui vous encourage, on se croirait dans un stade, je m'arrête quelques minutes au ravitaillement, discute 30 sec. avec Claire puis repart direction les Contamines. Je ne me sens pas très bien, probablement dû à la chaleur lourde dès le départ, l'attente pendant une heure sous le soleil à Cham, et le début trop rapide pour moi de ces 25 premiers Km. Je me dis que c'est pas le top pour commencer une course de 166 km, et à ce moment ce stress et cette angoisse reviennent pour me faire douter sur mes capacités. Le mental doit déjà prendre un peu le relais pour éliminer ces perturbateurs, et me redonner confiance, ce n'est que le début.

    Vendredi 22h50 Les contamines (31 km), je revois Claire, et de suite cela va nettement mieux, d'où l'importance d'être suivi et assisté par quelqu'un de proche. Je change de top car il commence à faire plus frais, tant mieux ça réveille. Je me ravitaille, et bye bye direction le col du Bonhomme. Je croiserais Claire pour la dernière fois, avant La fouly, à Notre Dame de La Gorge (km 36), car elle doit aller se reposer quelques heures pour pouvoir me suivre la 2ème nuit où là sa présence sera certainement plus que nécessaire. Me voilà partis pour 1250 mètres de D+ en 9 km pour atteindre le sommet du col du Bonhomme à 2479 mètres.
    Samedi 00h39, La Balme (39 km), la montée commence à être raide, il fait noir, et malgré une file indienne de Traileurs, la solitude s'installe peu à peu, chacun retient son souffle et ne parle plus. Une fine pluie a fait sont apparition, il fait froid et petit à petit on n'y voit de moins en moins dû à un brouillard qui devient de plus en plus épais. J'en croise plusieurs qui souffrent de problème gastrique, (problème le plus fréquent chez les Traileurs dû à l'onde de choc et un manque d'hydratation du tube digestif). Il y aura déjà pas mal d'abandons à ce stade, notamment en tête de course. Mon altimètre me signale que l'on est passé au-dessus de 2100 mètres, allez plus que 380 à monter, mais le brouillard est tellement dense que je ne distingue plus mes pieds, ni les frontales de ceux qui sont devant moi. Une certaine panique s'installe car il devient très difficile de trouver les balises qui sont placées généralement tous les 50 à 100 mètres. Plusieurs fois, nous nous écarterons du sentier et devrons revenir sur nos pas pour retrouver le bon chemin. Après mon arrivée, j'apprendrai qu'un groupe s'est perdu et aura dû faire plusieurs Km pour revenir dans la bonne direction. Je ne voudrais vraiment pas me retrouver seul à ce moment dans des conditions pareils. Sur ce notre vitesse de progression est aussi rapide que celles des limaces.



    Samedi 2h19 Enfin la Croix du Bonhomme (44 km, 2479 mètres), les premiers km de descente vers Chapieux sont très difficiles dû au brouillard, mais par après on passe en dessous et on peut recommencer à courir correctement.

    Samedi 3h22 les Chapieux (50 km, 1549m), presque 1/3 de la distance, et je commence réellement à me sentir mieux (j'ai un moteur diesel), une soupe, 2 cocas et me voilà prêt à attaquer le Col de La Seigne (2516m). Je pars en courant et je rattrape bon nombre de traileurs. Certains semblent fortement éprouvés, d'autres dorment déjà dans le fossé, et ce n'est que la 1ère nuit, je me demande comment ils finiront. La montée de la Seigne (frontière italienne) se fait assez facilement. Comme à mon habitude, je suis beaucoup plus fort et résistant la nuit, aucun passage à vide depuis les Chapieux, tant mieux.

    Samedi 5h41 Col de la Seigne (60km, 2435 m), enfin Courmayeur et sa base principale de ravitaillement n'est plus qu'à 18 km (enfin tout est relatif).

    Samedi 6h30 Lac Combal (73 km 1970m), le jour vient de se lever et le soleil apparaît derrière les montagnes, à ce moment, pour rien au monde je ne donnerais ma place, une autre raison "du pourquoi ON AIME LE TRAIL", cela ne peut s'expliquer, il faut le vivre au fond de soi-même. Toujours pas de fatigue, ou de baisse de forme, je n'ai pas l'impression d'avoir passé une nuit dehors, et d'avoir fait 65 km. Je m'étonne, j'ai quand même peur du contre coup, car c'est encore long, très long.

    Samedi 7h39 Arête Mont Favre (69 km 2435 m), et petit à petit Courmayeur est en vue.


    Samedi 9h08 Courmayeur (78 km 1190m), je prendrai une 1/2 heure pour me changer (car il va faire chaud), mettre plein de Nok sur mes pieds, manger une assiette de pâtes. Je sais que si on arrête trop longtemps, les crampes et les courbatures risquent de se déclarer. 9h30 je repars vers Bertone (1989m). La montée me semble longue, et pour la 2ème fois je souffre, et je sens un peu la fatigue, (merci à la digestion des pâtes). Des moments dures où il faut se motiver, se convaincre que l'on a pas mal et qu'il faut continuer encore 90 km, c'est dans des moments pareils que le physique qui a ses limites donne le relais au mental qui lui pour ma part semble ne jamais s'épuiser. Tant bien que mal à force de volonté, j'arrive au refuge.

    Samedi 11h03 refuge Bertone (82 km, 1989 m), voilà déjà plus de 16 heures que mes jambes me portent. Un avantage, à partir de maintenant je connais le parcours (ccc en 2008), un désavantage, je sais aussi que le plus dure (col ferret et bovine) reste à faire. On entre maintenant dans une partie plus roulante, sentier et peu de dénivelé + ou - pendant 10 km, mais impossible pour moi de courir, mes cuisses semblent tétanisées. C'est là, entre Bertone et La Fouly que je vais connaître des moments de souffrances, de doutes, d'ennuis, de solitudes, et que je vais perdre énormément de temps. Une seule chose me motive, arriver à La fouly et enfin voir un visage connu, celui de Claire, qui saura comment me remotiver.


    Samedi 12h39 Refuge Bonatti (90 km 2020 m), encore 4 km et j'arrive au ravitaillement d'Arnuva. Courage Denis.

    Samedi 13h55 Arnuva (94 km, 1769 m), mon Dieu, plus d'une heure pour faire 4km, il faut que je me reprenne sinon c'est la semaine prochaine que j'arriverai à Chamonix, et tout le monde sera parti. Maintenant on attaque une des grosses difficultés de l'Utmb, le Grand Col Ferret (2537 m) 768 mètres de D+ en moins de 5km. Après une soupe, un peu de coca, je me motive à repartir quand je croise deux journaliste de la Rtbf. Ils effectuent un reportage (sur les deux courses) qui passera dans une semaine au Jt de 13h00, enfin les gens vont comprendre qu'ils existent d'autres sports que le football. Je regarde mon altimètre, et d'après ma vitesse ascensionnelle, je devrais être au sommet pour 15h30. La forme revient doucement. "Qui va piano va sano", on est toujours en Italie.

    Samedi 15h38 Grand col Ferret (99 km 2537 m) , on entre enfin en Suisse, la Fouly n'est plus qu' 10 km et uniquement de la descente. Je réalise comme l'année passée que je vis en Belgique, je manque cruellement de dénivelé, mes quadriceps sont en feux, un petit cachet de "Traumeel" (arnica montana) et tout devrait repartir sans problème, dans ces moments là, on se motive comme on peut. Doucement, je me remets à courir dans la descente, certains dorment sur les côtés, de ce coté là pas de problème pour moi, aucune fatigue en vue, juste de petites douleurs au jambes, plantes de pieds, mais plus inquiétant à mon épaule gauche (accident à Morzine en Vtt en 2004 disjonction acromio claviculaire stade 3), dû au port du sac. Vivement La fouly que je réduise le poids du sac.


    Samedi 17h28 La fouly (108 km 1593 m), que cela fait du bien de voir Claire qui me motive et m'encourage. Au ravitaillement, j'en profite de nouveau pour me changer, masser mes pieds, manger et discuter avec d'autre traileurs. Je perdrais un 1/2 heure pour une pause qui me sera vraiment bénéfique. Je suis 676 ème à la Fouly, et à partir de maintenant, je vais remonter des places sans arrêt. Je sens que la nuit se rapproche et comme à mon habitude je me sens de mieux en mieux. Je vais courir à une bonne allure jusqu'au pied de la montée vers Champex.


    Samedi 20h24 Champex (123km 1477m), sur 15 km j'ai repris 73 places (603 ème), il fait nuit et je sais au fond de moi-même que dimanche vers 8-9 h je serai à Chamonix. Je mange des pâtes, et oui encore, 1/2 heure d'arrêt. Comme l'année passée, il fait froid à Champex mais je reste hors du chapiteau car il y fait trop chaud, et cela peut favoriser un choc thermique et engendrer de la fatigue. Je remarque que les visages de pas mal de traileurs sont marqués et fatigués, d'autres dorment à l'intérieur des tentes. L'ultra Trail est un sport qui physiologiquement, est très dure et très éprouvant pour le corps, il faut absolument y être préparé physiquement mais encore plus dans sa tête, car à partir de Champex, la douleur ne vous quittera plus et vous suivra jusqu'à Chamonix. Il faut savoir comment la gérer, et comment l'apprivoiser, sinon on ne finit pas. Je repars vers une des craintes de tous, la montée de Bovine avec ces éboulis de pierres, où à chaque pas il faut lever les pieds de 20, 30, voir 50 cm pour grimper sur le rocher suivant. Ici pas de sentier ou chemin, et ce sur 4 km pour +- 650 mètres de D+. Bonne chance à tous


    Samedi 23h31 Bovine (132 km 1987 m), ouf enfin au sommet et tout cela dans le noir et la plupart du temps seul, heureusement pas de brouillard cette fois ci. J'ai encore repris des places (560 ème). Je descends sur Trient en courant, je trouve encore de l'énergie pour placer à chaque fois mon pied correctement à travers les racines et les pierres, je m'étonne une nouvelle fois de mon retour de Forme.
    Dimanche 1h01 Trient (138 km 1300m), j'arrive à Trient au pas de course, c'est la nuit et je me sens nettement mieux qu'à Bertone. Claire est elle aussi surprise de ma vitalité. La seule chose qui me fait souffrir de plus en plus et mon épaule gauche, et la plante des pieds (léger choc électrique), je me convaincs que c'est moi qui contrôle mon corps et non les douleurs. De nouveau +- 30 places de reprises, je suis 531 ème. Allez plus que 2 cols, Catogne et la Tête aux vents.

    Dimanche 2h53 Catogne (143 km 2011m), montée facile et assez rapide au début, mais vers la fin je sens de nouveau apparaitre une baisse de forme. J'effectuerai la descente vers Vallorcine en marchant (pour me reposer et éviter de me blesser si près du but).
    Dimanche 4h23 Vallorcine (148 km 1260 m), C'est ici que l'année passé, j'ai subit un gros coup de fatigue, j'essaye de ne pas y penser. Je me motive par le fait que j'ai encore repris des places, je suis maintenant 491 ème. Les plantes de pieds me font souffrir de plus en plus. Claire me met de la Nok, probablement la moitié du tube, pour atténuer les frottements. C'est à ce moment que nous rencontrons de nouveau les journalistes de la Rtbf. On discute pendant près de 1/2 heure, puis je repars direction la Tête au Vents (2130m), 870 mètres D+ en moins de 7 km, on a vu pire. Dans la montée, je me fait rattraper par deux secouristes, apparemment un traileur a fait une chute et s'est cassé la jambe. Il sera évacué par hélicoptère.



    Dimanche 7h15 La Tête aux vents (155km 2130m), je sens que la pression monte car l'arrivée est toute proche (11 km). La traversée vers la Flégère est assez cassante, surtout après 37 heures de course. Le jour s'est levé, on en a plein les yeux, la montagne peut être à la fois si belle mais aussi si dangereuse.



    Dimanche 8h00 La flégère (159 km 1877m), plus que 7 km de descente vers Chamonix, c'est incroyable, plus on se rapproche, plus les douleurs disparaissent, et plus le rythme s'accélère. Ce moment, on l'a tous attendu, espéré, rêvé, visualisé maintes fois dans sa tête, et je sais que bientôt, ce ne sera plus virtuel mais bien réel. Je sais aussi que je terminerai en dessous de 39 heures, (40 était mon objectif), je me prépare dans ma tête car un moment pareil, après tant d'efforts, de sacrifices, de pressions, on ne veut pas le louper, on veut l'apprécier, le vivre pleinement, et le partager avec ceux qui vous ont aidés.
    Dimanche 9h18 Chamonix, quelques minutes d'un bonheur intense pour 38h48 minutes de souffrance, oui je vous le dit cela en vaut la peine. Mais me voilà déjà dans Chamonix, les gens vous félicitent, applaudissent, vous volez vers cette arrivée que l'on attend depuis si longtemps, mais que l'on voudrait à ce moment plus éloignée pour continuer à profiter de cette joie et de ses émotions intenses qui vous traversent le corps et l'esprit. Me voilà devant Mme Polletti, L'utmb 2009 c'est enfin, non déjà fini. Un rêve qui s'achève mais d'autres sont déjà là qui frappent à ma porte pour entrer. (diagonale des fous, marathon des sables, ou peut-être un 2ème Utmb ????)
UTMB 2009 ; 475ème sur 2300 en 38h48, 1383 finishers, +- 42% d'abandons.



 
Se donner le temps et les moyens de vivre ses rêves sont probablement les choses les plus intenses émotionnellement qui soient pour moi. Je souhaite à chacun de vous qui me lisez, de vivre cela au moins une fois dans votre vie.

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8 commentaires:

Claire a dit…

Voila! C'est fait...!

It was never a doubt I held during this extreme challenge that you'd not make it to the end. I am ever so proud of you Denis, once again you have risen to the challenge. Your determination is beyond belief. Following you throughout this trail has been very rewarding, at the same time exhausting, but more than anything, a real pleasure. I did however ask myself, on a number of occasions, what the hell I was doing in the middle of the night, in the freezing cold, and, in the mountain...!
I don't think i've ever been so close to the moon :-))

Though amongst the fatigue, the cold and the scare, I must admit that it has been a beautiful experience and worth every minute of joy.

Again well done in raising the awareness of those in need, and for collecting such an important sum for such a worthy cause of action.

From all your family, your close friends and of course your 2 beautiful boys, CONGRATULATIONS Denis on being a finisher.

P.S. Did I hear you say you would do it again!!

mayayo a dit…

Congratulations, Denis!

Superb race, and ran in great style.
Got to tell me all about yout training up to it, as I am looking to run it again for 2010 and complete the last remaining 42k wich I let go this year.

PS: Claire, one of the things you "did in the middle of the night" was to encourage other runnes like myself. Well done on that count too! Your presence is not forgotten :-)

benoitrando a dit…

B-R-A-V-O ... 4 ans pour atteindre ton objectif . Chapeau bas.
J'ai suivi la pluspart des traileurs de la province du Luxembourg durant le dernier w-e d'aout , la CCC et UTMB , merci Internet, trop cool de vous suivre à distance , avec le reve secret de pouvoir parcourir ce circuit un jour .

Encore félicitations pour le temps aussi , moins de 40 heures .

Benoit, un jeune traileur avec plein de reves la tete :-)

Rachid (club med chamonix) a dit…

Salut Denis

Super le petit reportage de ta course !!!
Encore bravo à toi.

Embrasse Claire de notre part.

Amitiés.

Unknown a dit…

Bravo pti frère ... t es un grand trailleur maintenant!
Félicitations et continue à rêver ... c'est le plus important.
Ton vieux frerro
R

Claire et Denis a dit…

Merci pour vos commentaires, cela va droit au coeur. Sympa Benoit ton message, mais ce serait bien si tu m'envoyais ton email pour garder contact.
A mon frère, à quand un trail en "tamdem" ensemble ?
A+

Anne et Laurent Heine a dit…

Après avoir passer la soirée à lire pratiquement tout ton passionnant blog, nous te remercions pour cette belle leçon d'humilité. Cela donne aussi très envie de (re)découvrir la montagne. Bon, pour le trail on repassera mais pour la randonnée tranquille on est partant!
A bientôt

Anne et Laurent

Arnaud a dit…

Super article, ça donne envie d'essayer. En tout cas félicitation à tous les deux car Claire à sa (grande) part de mérite dans l'aventure.
A bientot.
Arnaud