Le lendemain, Claire et moi-même, nous nous sommes donc engagés pour enchaîner successivement un trail, un canyoning (annulé et remplacé par un trail), une CO de 4 balises, du VTT avec caving, d’un aller retour en canoë avec caving, d’un VTT road book, d’un ravitaillement (le seul), d’une 3ème section VTT, d’une 2ème CO de 5 balises et pour finir d’une descente VTT de 3km…(+- 55 km au total sous 35°)
La course débuta alors avec un trail, mi-bois/mi-garrigue, pour arrivée, après une descente de lacet en sous bois, au début du canyon du « ravin des arcs ». Ici, une balise nous attends dans une cave immergée, c’est le 1er bain. Fermé pour la circonstance (le canyon), nous repartons sur le flanc de ses gorges pour aller chercher une descente vertigineuse dans les cailloux, genre surf-des-pierres (sans le surf), qui nous replongeait au plus bas de la vallée. Là, une montée de fou nous attendait : 220m de dénivelé, autant dire que personne ne courait). Enfin au sommet, la chasse aux balises fit rage, et avec une carte au 25000ème (ce qui est peu détaillée pour une CO), une nuée de raiders sillonnait et ratissait la garrigue à la recherche du « Graal » orange et blanc (couleurs des balises).
Pour la 1er section VTTO, une petite exploration de grotte de 30m de long, à la lampe frontale (qd on ne l’oublie pas sur le vélo), pimenta sans aucun doute cette partie VTT qui nous amena sans aucune difficulté au départ du canoë.
Là, nous devions trouver une balise à 3km de pagaie. Arrivée sur place, une horde de canoës s’était agglutinée à l’entrée d’une grotte où un coéquipier devait s’engouffrer dans une galerie de 100m de long afin de pointer sa carte. Une fois ressorti, les inquiétudes du retour effectué à contre courant furent vite dissipées, en effet à cet endroit et à cette période le courant était en fait très faible (ce qui n’enlève pas une certaine maîtrise de la pagaie).
Les sections restantes en VTT, une partie en Orientation et 2 parties balisées, ne nous enflammèrent pas trop, hormis un petit plantage (ça arrive !) et un mono trace assez ludique. Le ravitaillement, seul ravitaillement (tant attendu) et des plus copieux, prévu entre 2 parties VTT, nous permis de reprendre des forces pour appréhender un morceau de taille (après 39km de course) : la CO de 8km.
Heureusement sans difficultés apparentes, la CO nous offre une petite baignade qui a pour objectif de nous faire pointer une balise sur une île au beau milieu d’un lac. Mais les esprits se fatigue aussi et dans la précipitation, nous manquons la dernière balise. C’est enfin 3km de descente qui ont clôturé ce raid du Pic Saint Loup, et ce après 7h46 de rando et à la 156ème place au scratch (qq crampes et qq tendinites en plus). Je ne me souviens plus du classement mixte.
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